Nous partons en
début d’après midi: premier arrêt à Aran pour visiter un
holy shrine. Difficile de trouver la définition précise de ce lieu.
Disons
qu’il ressemble à une mosquée mais pas de mirhab ni minbar. On vient y
adorer
un proche d’un personnage important d l’islam (pour les chiites du
moins)
enterré là, genre le frère d’un des 12 imams qui ont succédé à
Mahomet. On y
trouve dedans une cage dorée, une stèle. Tout brille dans une teneur
globale très kitch. Bien évidemment, nous ne savons toujours pas très
bien comment nous
positionner, pouvons prendre des photographies mais avec l’impression
permanente d’être en infraction.
Phanie et louna doivent se couvrir d’un
chador, donc de la tête au pieds, en plus de leur foulard. Le holy Shrine est tout en
mosaïques de teintes vertes. J’aime bien, Phanie moins.
Visite ensuit
d’une ville souterraine qui a servi aux habitants de se protéger des
assaillants il y a 1500 ans, en particulier des ouzbecs. Le réseau
souterrain comprend 4 km de galeries, sur 3 étages. Nous n’avons accès qu’à 200
mètres de galeries et la visite, guidée à posteriori à notre demande, est sans
intérêt.
Nous partons
alors vers le désert. Il fait toujours très chaud (jusqu’à paraît-il 46
degrés). Arrêt pour aller voir de près des dromadaires, une douzaine en groupe.
Ces bestioles sont quand mêmes comiques avec leurs grosses lèvres, leur long
cou et leur pelage en loques qui ressemble à une perruque mal ajustée.
Nous nous
arrêtons ensuite sur un immense lac de sel (il en existe plusieurs en Iran).
Paysage lunaire impressionnant, dans la lumière blanche du soleil. Le sol n’est
pas tout à fait sec mais craque sous nos pieds. Phanie et les enfants font une chorégraphie comique.
Nous parvenons
en fin d’après-midi au caravansérail, but de la balade. Moment magique: Louna vous en parlera.
Lever très
précoce le lendemain matin pour aller dans une partie de désert de sable. Nous
arpentons les dunes pieds nus, du vrai plaisir pendant 1 heure et demie.N ous
repartons vers Aran après un dernier arrêt pour aller retrouver quelques
chameaux et leurs petits (des chalumeaux ?).
Nous regagnons
l’hotel quitté la veille où nous avions laissé nos sacs. Après un tour dans un jardin (fin garden) typique perse, dont
le grandintérêt a été de pouvoir tremper nos pieds dans les canaux, nous
refusons poliment l’invitation du chauffeur de taxi, qui nous
emmène vers le terminal de bus, à diner et dormir chez lui. Nous attendons une bonne heure avant de
prendre un bus pour Esfahan à 3 ou 4 heures de là.