jeudi 9 mai 2013

Selçuk et quelques


On s’y est installé deux jours, aux côtés des cigognes.
Ephèse, vaste terrain jonché de pierres vieilles et usées comme des semelles de pélerins, parfois cependant encore vaillantes et soutenues pour se dresser sous formes de colonnes, de fontaines, de bâtiments, de théâtres incroyables ou aussi de maisons en terrasses immenses, murs peints et mosaïques en cours de rénovation.
Lonely planet trop court pour nous raconter l’histoire, guide acheté sur place consternant, dommage il manquait l’exaltation d’un texte ou d’un guide pour nous narrer la vie des pierres et des hommes au cours de ces siècles accumulés.
Lézards à Selçuk où les hommes jouent autour de tables carrées en bois, sirotent le thé dans les verres sobres, immuables quelque soit la ville. Un sourire gracieux d’une serveuse dans un petit restaurant en ville, le gérant de l’hôtel ancien footballeur professionnel à Bursa (côte sud de la mer Marmara), une voiture années 50 garée devant une mosquée, l’élimination de Fenerbahce en coupe d’Europe par Benfica et la mou des turcs regardant le match  et consternés du faible niveau de leur équipe fétiche, encore un jus d'orange frais, encore une photo d'Atatürk père fondateur de la Turquie après la fin de chute inexorable ottomane.
En route pour Denizli, 3 heures de car on la touche presque en étirant un peu les doigts.