vendredi 26 avril 2013

Mon ami Wasaru


Budapest-Bucarest en train.
Départ 19 heures 10, arrivée prévue à midi le lendemain.
L'homme qui se retrouve dans le compartiment avec toute une famille est Japonais. Il vient de Tokyo et se rend chez son prof de danse dans le centre de la Roumanie. Il est informaticien et fait de la danse folklorique roumaine et hongroise!
Après avoir fait à Jade une cocotte en pliage nous voilà lancés dans une séance collective d’Origami sous sa direction. Il s’appelle Wasaru et son nom signifie red rock. Il nous l'écrit sur un carnet, nous faisons de même avec nos prénoms et noms. Il nous fait gouter ses frites japonaises salées-sucrées.


Nous nous sommes séparés sur une poignée de main très matinale (il a quitté le train vers 6 heures du matin), il m’a souhaité alors un good travel et je ne sais plus ce que j’ai répondu dans un semi-coma

20 au 22 AVRIL BUDAPEST


Budapest...
Impression étonnante dès la sortie du train avec une chaleur un peu moite, c’est pourtant le soir et si près de Vienne.
Impressions d’orient avec l’écriture qui me rappelle celle de la Turquie que je ne connais encore que du guide de discussion lu parfois, avec ces fenêtres de bâtiments souvent en arrondi oriental, avec c’est vrai des vendeurs de kebab à la pelle. 
 










Le Danube est toujours là de Donau devenu Duna. Il rapproche 2 terres Pest et Buda reliées par de multiples ponts. Cette ville n’est pas vraiment belle mais elle a un charme fou. Elle contient les fastes anciens avec des immeubles années 30 à foison, avec balcons, cariatides à gogo, aussi des archantes (cariatides masculines si j'ai bien compris) souvent bien décatis, gris, un peu skotchés, racommodés, platrés et comme squattés à l’infini par la Budapest actuelle qui aurait poussé directement dans ces cloisons là centenaires.

De bienheureuses cours intérieures avec coursives étagées. Quelques motifs viennois ça et là.
  Quelques gros patapoufs aussi, batisses à la gloire de truc ou machin. Des gens pas vraiment chaleureux mais cette impression qu’il existe là une vie sous cette façade parfois délavée ou presqu’en noir et blanc.


Une vieille ville branchée, bourrée des mêmes sales magasins que chez nous.

Les bains de Budapest, les fameux, on y a gouté à l’hôtel Gellert …. Quatre heures passées à changer de bains continuellement, intérieur, extérieur, souterrain, chaud, très chaud, sauna sec, vapeurs brûlantes, eau glacé dans un décor somptueux. On aurait pu y rester encore des plombes.
Un ville imprégnante, vraiment.
Pas d’euro ici mais des forins hongrois (HUF) , 300 pour 1 euro.



Déjà un nouveau départ vers Bucarest, long trajet en train couchette jusq »au lendemain midi. Interrail c’est quand même bien cool, juste les réservations à prendre. Cette rencontre assez improbable avec le 6ème du compartiment, racontée à part.