mardi 23 avril 2013

Vienne, 19 Avril

Découverte des petits déjeuners à volonté par les zoziots dans notre auberge de jeunesse, chambre familiale.
Belvédère pour des Kokoschka, Schiele et d’autres, les visages de Louna et Jade cachées dans des Klimt. Déambulations dans cette Vienne un peu guindée mais accueillante, classique et parfois pimentée. Hundertwasser est notre fil rouge, au Belvédère avec ses peintures liées à ses rencontres avec le Japon puis ses batiments (immeuble, musée, incinérateur) mosaiques, damiers, piliers de perles. De vrais bijoux de ponctuations bienvenues. Concert d’un soir dans le mastodonte Karlkirche, les 4 saisons de Vivaldi (mort à Vienne un autre jour) et quelques arias pour hautecontre. Nous sommes deux, Louna et son père à jubiler et rentrer ensuite sans ticket de métro.
karlskirche

 







Musée Leopold


Dans le métro viennois











Incinérateur de Hudertwasser
Incinérateur de Hudertwasser














Maison de Hundertwasser












Kusthaus

















































Départ pour Budapest, c’est tout près, on en a pour 3 heures.



Münich, 18 avril


Nous voilà sortis de notre premier train de nuit... 

Munich, nous voilà!

Le beau temps est là aussi , c'est top.

On est hyper organisés et ça ne nous ressemble pas! 
Nos 5 sacs à dos, laissés à la consigne, on se balade avec chacun notre mini sac et ses indispensables: les sous, les jeux, les carnets de croquis de chacun, l'appareil photo de Matthieu et de Maolann, la caméra de Louna... C'est le pied total de se sentir si légers...

On déambule dans les rues de Munich, dés 7 heures du mat, belle prouesse pour 4 d'entre nous! Pour Matthieu, c'est presque une grasse mat, surtout par rapport aux jours qui ont précédé notre départ!
Petit dej sur la place centrale, la Marienplatz , atmosphère agréable malgré les  travaux à tous les coins de rue....

 On rentre dans la Rathaus...derrière une porte entre ouverte,  une expo d'art contemporain, dont l'accrochage est en cours, des personnages  en balsa qui flottent dans l'air... Le commissaire d'expo(ou un truc du genre) nous laisse visiter, trop sympa....L'expo est rigolote.


On essait de deutch sprechen, pas facile mais ça revient et... pour Louna, c'est assez drôle!





La tour chinoise dans le jardin anglais... On sieste , on bulle , on lit...On se prend une bière pour 2 alors que tous  nos voisins ont des big pinthes de dingues!

On revient vers le centre de la ville puis on reprend le chemin de la gare... Cette fois, direction Wien...Nous y dormirons dés ce soir.

17 avril


Départ d’Aulnay, enfin! ces derniers jours à ranger la maison, à faire du tri, du propre comme on n’a jamais fait pour les locataires ont fini par trop s’étirer ; jusqu’au bout on trouvait toujours quelque chose à faire ou à défaire. Pas tellement dans les sacs, plutôt fermés assez rapidement mais dans la maison. Une chose est certaine, on sera trop content de la retrouver cette baraque, elle nous plait bien.
La fête de samedi, quelques jours avant le départ avec le séjour bondé comme on l’aime, les copains les plus généreux du monde avec victuailles à gogo, bouteilles par troupeaux, une nuit assez bien blanchie mais le temps a déjà changé pour nous, les limites du jour et de la nuit se sont déplacées très perceptiblement . Belle fête qui nous fait juste penser qu’on est vraiment bien dans ce monde là et que c’est pour ça qu’on peut partir car on y reviendra, les ailes sont maintenant profilées. Une cagnotte en plus, ils sont tous tarés, vraiment tarés. De petite enveloppes avec des mots à ouvrir à certaines dates définies, adressés tantôt à l’un de nous tantôt aux mecs, tantôt aux parents, tantôt aux zouzous, ça tient dans le sac…
Départ d’Aulnay donc en voiture, en avance aussi, après la bénédiction de Sophie qui récupère la baraque. On est tranquille.
Arrivés gare de l’Est pour une bière avec encore des gens, amis d’Aulnay et d’ailleurs, les parents Lafaurie. Une chanson pour nous faire pleurer mais pas regretter. Embrassades multiples, on se serre fort, très fort et du haut d’une fenêtre ouverte du train on se dit les derniers trucs, c’est à dire rien et tout et le train démarre, le quai s’allonge. Les copains courent sur l’asphalte jusqu’à l’extrémité, nos mains s’agitent puis se perdent, notre compagnon de compartiment n’est pas très bavard, il s’est pris une couchette du haut, elle était pourtant à nous. Münich demain matin, arrivée prévue à 7 heures.

Gare de l'Est, Quai n° 5 salut les amis!